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Les gendarmes complètent la sensibilisation au harcèlement scolaire

9 janvier 2022

Dans la continuité de l’intervention de l’association stopharcelementscolaire65, la gendarmerie a été invitée à compléter l’information des collégiens sur ce fléau qui touche au moins 1 élève sur 10.

C’est la répétition insupportable de faits sur une même personne qui modifie la gravité des actes. Elle peut être le fait d’un élève comme de plusieurs élèves.

Cinq formes se distinguent :

  • le cyberharcèlement : sur les réseaux sociaux mais également sur les messageries ou via les jeux en ligne
  • le harcèlement physique : jets d’objets divers en classe, coups, bousculades,…
  • le harcèlement moral : exclusion, brimades, insultes, menaces, …
  • Harcèlement sexuel : se rapprocher physiquement d’une personne sans son consentement explicite, allusions sexuelles gênantes, …
  • Harcèlement d’appropriation : vol, racket par intimidation

Des représentants de la gendarmerie sont venus à la rencontre des collégiens dans chacune des classes. Ils ont sollicité la participation active des élèves pour commenter des vidéos explicites de ces différents comportements harceleurs en appuyant systématiquement sur le rôle primordial des témoins.

Auteur, victime, témoins sont les protagonistes de ces situations violentes. Si les victimes sont souvent des personnes isolées et fragilisées par un complexe notamment physique, social ou scolaire, les auteurs se sentent souvent soutenus par le silence ou le rire des témoins et, dans les phénomènes de groupe, une collaboration plus active de complices. Ces “suiveurs” ont souvent eux-mêmes peur de devenir la cible du “meneur” et pensent se protéger égoïstement en participant à ces exactions.

Les gendarmes ont insisté sur la notion de complicité active ou passive, ainsi que sur l’importance de se confier à un proche pour sortir de l’isolement et trouver un soutien. Ils ont souligné le fait qu’un grand nombre d’élèves de moins de 13 ans sont sur les réseaux sociaux et que peu de parents ont mis en place un contrôle parental. “La confiance n’exclue pas le contrôle” et bien souvent cette trop grande liberté donnée trop vite et trop tôt insécurise les enfants qui entrent dans l’adolescence. Les “faux amis” qui n’ont jamais été rencontrés physiquement, cachent parfois des personnes malveillantes et les jeunes sont des proies faciles de par leur crédulité. La vigilance des parents est essentielle.

Les sanctions mises en place dans l’établissement scolaire peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive. Celle-ci protège certes les élèves victimes dans le collège d’origine mais ne présage pas systématiquement d’un changement d’attitude dans l’établissement d’accueil. Quant au risque pénal, il fait suite au dépôt de plainte des parents de l’élève harcelé. Il va de l’amende encourue par les parents responsables des actes des enfants mineurs, à l’incarcération dans des CEF (Centre Educatif Fermé), prison pour mineur.

Le clip ci-dessous illustre le parcours d’une élève suite au harcèlement qu’elle a subi dès l’école.

Petite Emilie-Keen’V

 

 

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